Comment mieux maigrir avec le sport ?
Vous souhaitez maigrir vite, bien et surtout naturellement ?
Vous voulez optimiser votre perte de poids au maximum ?
C’est tout à fait possible, il suffit d’être attentif à ce qui suit.
Faire du sport est souvent nécessaire, mais ce n’est pas en se tirant une balle dans le pied que vous irez loin.
La manière de faire du sport, c’est très important et surtout, c’est un art.
Avant que je vous fasse un petit cours de biologie, je vais vous faire part de ce qu’un nutritionniste m’a dit un jour.
La perte de poids, c’est un peu comme la chasse : il faut être bien équipé pour réussir.
Imaginez que vous allez à la chasse avec 2 de vos amis.
Le premier est équipé d’un fusil à lunettes, le second est équipé d’un arc et de flèches, et vous, vous êtes équipé d’un lance-pierre ou un couteau de chasse.
À moins que vous ne soyez Bear Grylls, je ne pense pas que vous serez le meilleur à cette partie de chasse.
Et bien pour la perte de poids, c’est pareil, on est tous armé différemment pour maigrir.
Alors, avant de s’armer de motivation, il faut s’armer de savoir.
L’information peut changer votre manière de penser et d’aborder la perte de poids.
(Je suppose que vous êtes toujours en train de vous imaginer essayer de survivre dans la jungle avec un lance-pierre :p)
Blague à part, ce que je voulais que vous compreniez avec l’histoire à la con du nutritionniste, c’est que suivant la manière dont vous vous entrainez, vous n’obtiendrez pas les mêmes résultats.
Vous voyez où je veux en venir ?
Avant de rentrer dans les détails et éclairer votre lanterne, je vais devoir vous faire un petit rappel sur comment fonctionne un muscle.
(Ça sera chiant mais nécessaire à la compréhension de l’optimisation de votre perte de poids)
Pour effectuer une contraction (un effort) musculaire, vous avez besoin d’énergie.
Cette énergie provient de la dégradation de la fameuse molécule ATP (adénosine triphosphate).
Malheureusement, l’ATP n’est présente qu’en quantité très limitée dans le muscle, ce qui vous permet de faire un effort sur une très courte durée avant que vos performances se dégradent.
« Et pourtant j’arrive à courir assez longtemps avant de m’épuiser … »
Tout à fait d’accord avec vous, mais je n’ai jamais dit que vous ne pouviez pas fabriquer de l’ATP une fois vos stocks épuisés 😉
C’est d’ailleurs cette fabrication qui vous permet d’effectuer un effort plus long.
Mais dans le cas d’un sprint, c’est la cause qui fait que vous ne pouvez pas maintenir votre vitesse à son maximum.
Pour fabriquer de l’ATP, le muscle peut passer par trois voies énergétiques :
- La voie anaérobie lactique
- La voie anaérobie alactique
- La voie aérobie
1) La voie anaérobie alactique :
*anaérobie = sans présence d’oxygène
**alactique = sans production d’acide lactique
La voie anaérobie alactique est la filière énergétique du muscle utilisée sans présence d’oxygène ni d’acide lactique.
L’ATP contenu dans le muscle s’épuise en à peine 2 ou 3 secondes laissant place à la créatine phosphate pour fournir l’ATP nécessaire à l’effort.
En à peine quelques secondes d’efforts, les deux sources d’énergies sont quasi épuisées.
Ce qui nous amène à la voie anaérobie lactique qui prend le relais pour fournir l’ATP.
2) La voie anaérobie lactique :
La filière anaérobique lactique est généralement la plus sollicitée en musculation.
Car soyons honnête : lorsque vous devez pousser 100 kg au développé couché, vous avez plus tendance à retenir votre souffle qu’à respirer.
Dans ce cas-là, pour produire de l’ATP, votre corps va puiser dans les réserves de glycogène présent dans les muscles (vu que ses stocks ont déjà été épuisés en anaérobie alactique).
À l’aide de différents enzymes, ce glycogène va se dégrader pour produire de l’ATP, du lactate et de la chaleur (ce qui se traduit par l’élévation de votre température).
Plus vos réserves de glycogène sont grandes, plus votre effort sera soutenu.
Votre glycogène provient généralement de votre alimentation.
Plus vos muscles grossissent, plus vos stocks de glycogènes s’élargissent.
Cependant, le problème avec cette filière est que vous ne brûlez pas de graisses directement pendant l’effort.
D’autant plus que l’accumulation de lactate augmente l’acidité (donc diminue le pH) des muscles, vous rendant enclin à la fatigue et l’épuisement musculaire.
3) La voie aérobie :
Contrairement aux autres filières, cette fois-ci la réaction chimique pour obtenir l’ATP se fait en présence d’oxygène.
L’un des produits de la réaction est le CO2 qu’on élimine via le sang par les poumons en expirant.
Le lactate qui était présent en anaérobie va cette fois-ci participer à la production de l’ATP.
La particularité de la voie aérobie est que vos lipides peuvent être utilisés pour fabriquer de l’ATP.
D’autant plus que contrairement au glycogène, vos réserves de lipides sont quasi inépuisables.
Ce n’est pas tout, l’oxydation des lipides est bien plus énergétique, ce qui améliore grandement votre rendement.
Il est clair que la voie aérobie est vraiment le bon deal quand il s’agit d’efforts physiques.
« Alors où est le piège ? »
Malheureusement il faut comparer l’utilisation des lipides à l’utilisation d’un processeur Pentium 4 au lieu d’un magnifique I7.
Ça prend du temps à se mettre en route.
« Bon et l’optimisation de la perte de poids dans tout ça ? »
Ça vient, ne vous inquiétez pas 😉
Au lieu de vous parachuter la réponse sans queue ni tête, faisons les choses bien :
Au début de votre effort, les trois filières énergétiques se mettent en route pour fournir de l’ATP.
Cependant, les poumons ne peuvent pas fournir de l’oxygène instantanément aux muscles via le sang.
C’est pourquoi la filière aérobie met plus de temps pour être efficace (cette filière aérobie qui permet d’utiliser les graisses pour fournir l’ATP).
C’est aussi la raison pour laquelle on vous bassine avec des phrases du genre :
« C’est après 30 min de course qu’on commence à peine à taper dans le gras »
Bien évidemment, ce genre de phrases est valable uniquement si vous faites du cardio uniquement.
C’est pourquoi je vous recommande de faire de la musculation avant votre séance de cardio.
D’une part, vous allez brûler votre glycogène avant le cardio.
D’autre part, vous allez bien oxygéner vos muscles avant le cardio.
Résultat des courses : vous allez bien « taper dans le gras ».
Si vous souhaitez faire uniquement du cardio, optez pour un effort sans essoufflement durant entre 30 min à 1h30 (histoire de ne pas trop cataboliser non plus).
N’oubliez surtout pas votre post-workout (plus la peine que je vous bassine avec ça hein 😉 ).
De préférence un shaker d’isolat de whey, de la glutamine et de la créatine ou à défaut un bon repas.
Vous voilà maintenant paré à faire du sport de manière efficace et optimale pour brûler de la graisse.
Petite remarque, vous pouvez remplacer le combo cardio musculation par un combo d’un sport de haute intensité avec un sport de basse intensité.
Tout ce que j’ai dit auparavant reste valable à peu près.
Alors à vos marques, prêt, partez !
Bien...
Je vous ai préparé un deuxième article, dans lequel vous allez découvrir le protocole que j’utilise pour perdre de la graisse facilement et efficacement…
Sans avoir l’impression de suivre un régime…
Et sans regagner tous les kilos perdus après l’arrêt du régime…
Ça paraît peut-être surprenant, mais c’est possible 😉
Le truc, c’est que beaucoup de personnes se résignent en se disant qu’elles ne pourront jamais avoir le corps de leurs rêves, ou tout simplement avoir une silhouette mince.
Et c’est vrai qu’on a déjà essayé tellement de régimes difficiles à suivre… Et à l’issue desquels les résultats n’étaient pas vraiment au rendez-vous…
Et surtout à l’issue desquels on regagnait rapidement les kilos qu’on avait tant galéré à perdre…
Alors on se dit qu’on est bizarre, ou que nos gênes ne nous permettent pas d’avoir un corps mince et en forme. Et qu’à cause de notre métabolisme ou de nos habitudes alimentaires on n’y arrivera jamais…
Sauf que tout ça, ce ne sont que des croyances limitantes. Des croyances qui font qu’on ne se donne même plus les moyens d’avancer vers nos objectifs.
Et comme beaucoup de femmes, j’ai failli tout abandonner moi aussi…
J’avais testé tout un tas de régimes. Certains régimes très populaires, d’autres un peu moins connus.
Des fois ça fonctionnait.
Des fois pas du tout.
Le gros soucis, c’est que ces régimes étaient difficiles à suivre.
Et surtout qu’ils ne me permettaient pas d’obtenir des résultats durables (le fameux effet yoyo)…
Depuis le temps, j’ai pu mettre au point une façon de faire qui donne des résultats, et par-dessus tout qui ne vous demande pas de vivre un calvaire au quotidien…
Et tout ça, j’en parle en détail dans cet article :
=> L’alimentation intelligente pour maigrir facilement et efficacement
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