Ne pas craquer pendant les dernières semaines d’une sèche : mode d’emploi
Les dernières semaines d’un régime – tout comme les premières – sont une phase déterminante de votre périple qui est la recherche du corps parfait.
Elles représentent l’aboutissement d’un travail de longue haleine.
Tout se joue pendant ces dernières semaines.
Autant vous dire qu’il s’agit du moment le plus important où il ne faut pas craquer.
Malheureusement, c’est plus facile à dire qu’à faire.
Plus précisément, ça serait facile à faire si vous habitiez dans une jungle, loin de toute civilisation.
Mais ce n’est pas le cas… Tous les jours, on est exposé à des images de bouffe, de malbouffe, de bonne bouffe, etc…
Et lorsqu’on est exposé à autant de tentation, on devient blasé de la vie, voire pire, constamment aigri et en colère.
Pourquoi je sais tout ça ? Tout simplement parce que je suis passé par là lors de ma dernière sèche qui a duré 20 semaines.
Mon passage par ce calvaire m’a amené à me poser certaines questions sur le sujet.
A savoir s’il n’y avait pas un moyen de résister à ce manque de malbouffe et à ne pas craquer.
Ma première approche a été la suivante :
« Le meilleur moyen de résister à la tentation c’est d’y céder. »
Goûter un petit peu pour avoir le goût en bouche puis s’arrêter.
Ça fait économiser pas mal de calories et en plus ça permet de faire plaisir à son palais.
Sur papier, cette approche semble génialissime, n’est-ce pas ?
Malheureusement, le corps humain est fait de telle sorte que cette approche ne marche pas.
Avant de vous expliquer biologiquement pourquoi cette approche ne fonctionne pas, sondez un petit peu vos souvenirs et vous y trouverez peut-être la réponse.
Il ne vous est jamais arrivé de goûter un carré de chocolat pour vous faire plaisir et, avant-même que vous ne puissiez vous en rendre compte, la tablette y était passée entièrement ?
Ça m’est arrivé lors de mes premières sèches. Il n’y a pas de honte à le dire.
Ce phénomène de manque est d’autant plus exacerbé les dernières semaines que les premières.
On va voir ci-dessous qu’il s’agit du même processus de manque d’un drogué ou d’un alcoolique (en moins violent évidemment).
Pour réduire la probabilité d’un craquage pendant les dernières semaines, vous ne devez surtout pas céder aux plaisirs, aussi petits soient-ils.
Vous vous demandez probablement pourquoi, ce qui est légitime comme question.
Mais quand on y pense, la question parait hors propos.
Pourquoi jouer avec le feu et risquer de se brûler si on peut simplement l’éviter ?
Bon assez philosophé, le problème vient de la saveur des aliments et de leur habilité à vous procurer du plaisir et de la jouissance lorsque vous les mangez.
Si vous pensez que j’exagère en utilisant les mots « plaisir » et « jouissance », sachez qu’au contraire j’utilise des termes adéquats.
Sachez que si vous vous sentez « magnétisé » par votre morceau de tarte meringuée citron, vous n’êtes pas un cas isolé.
Les rats par exemple ont également cette attirance pour les aliments savoureux.
Bon d’accord, nous ne sommes pas des rats, mais les expériences sur les rats sont souvent concluantes pour l’homme.
Manger des aliments savoureux pendant les dernières semaines d’une sèche est suicidaire.
L’explication de cette phrase se trouve dans votre cerveau.
« L’amour ne serait que le fruit de réactions chimiques dans le cerveau humain »
Notre attirance pour la nourriture savoureuse ne déroge pas à cette affirmation et est expliquée similairement, en un seul mot : la dopamine.
La dopamine est un neurotransmetteur libérée dans votre cerveau, elle est associée à la sensation de plaisir et de récompense.
Du coup, lorsque vous mangez un petit bout de brownie en pensant que ce n’est pas trop grave :
Votre cerveau rentre en ébullition, il subit une « overdose » de dopamine qui vous procure une euphorie assez intense et brève.
Par la suite, votre cerveau associera ce moment d’euphorie à la nourriture savoureuse.
Du coup, inconsciemment, vous reviendrez toujours pour en reprendre, tout en sachant que ce n’est pas bien pour votre ligne.
Félicitations, vous voilà drogué parmi les drogués 😉
Vous comprenez maintenant le risque que vous encourez lorsque vous êtes exposé à de la nourriture savoureuse.
Alors comment y remédier ?
La solution est d’éviter toute nourriture savoureuse qui risquerait de vous y rendre addict.
Si vous enlevez toute la nourriture savoureuse de votre diète, vous serez moins exposé au manque et au craquage.
Vous réduirez drastiquement la probabilité de craquer totalement et de foirer votre sèche à la toute fin.
« Encore une fois, plus facile à dire qu’à faire », je vous ne le fais pas dire.
Mais rappelez-vous qu’il s’agit d’une stratégie qu’il vous faut tenir uniquement quelques semaines… Les dernières semaines les plus déterminantes de votre régime.
Les dernières semaines sont généralement les semaines où les graisses tenaces commencent à être mobilisées en vue de leur combustion.
Ce n’est pas le moment de se rater, on est bien d’accord là-dessus.
C’est pourquoi je vous ai concocté une liste de conseils qu’il est préférable de suivre.
Ça peut paraitre contre-intuitif mais ça a bien marché sur moi :
1) Choisissez des aliments « fades » :
Plus vos aliments seront fades, moins vous y serez dépendant.
Ne vous méprenez pas quand j’emploie le terme « fade » :
Ce que je veux dire par là, c’est qu’il ne faut pas manger d’aliments ou mets savoureux.
Voici une petite liste pour vous donner des exemples d’aliments à privilégier :
- légumes crus,
- avoine (sans sucre évidemment),
- blanc d’œufs,
- blanc de poulet nature,
- escalope de dinde nature,
- etc…
2) Ne variez pas trop vos repas :
Plus vous varierez vos repas, plus l’envie de manger des mets savoureux se ressentira.
Si vous vous mettez dans la tête que chaque jour pendant 2 semaines, vous devrez manger du riz brun, des brocolis et du blanc de poulet, vous réduisez le risque de craquage.
3) Évitez d’assaisonner excessivement vos repas :
Si on assaisonne nos repas, c’est pour avoir du goût. Et si on souhaite du goût, c’est bien pour manger quelque chose de plus savoureux, n’est-ce pas ?
Eh bien, c’est typiquement ce qu’on ne souhaite pas pendant les dernières semaines d’une sèche.
Évitez donc les marinades et évitez d’utiliser les épices de manière excessive.
4) Préparez vos repas à la maison :
Pour des raisons évidentes, je ne vais pas trop m’étendre sur le sujet.
Cependant, si vous séchez sur la question, voici un article qui pourrait vous inspirer :
Quoi manger pour maigrir : 16 conseils d’alimentation pour mincir facilement
Rassurez-vous, à la fin des dernières semaines, votre six pack ou votre ventre extra-plat (ainsi que votre porte-monnaie) vous remercieront d’avoir respecté la recommandation n°4.
En évitant votre nourriture préférée et vos saveurs adorées, vous vous donnez plus de chance d’atteindre vos objectifs.
Ça peut vous paraitre un peu sévère comme approche, mais n’oubliez pas que vous êtes en sèche et que la dernière phase ne dure que quelques semaines.
Ne pas craquer pendant les dernières semaines d’une sèche – le mot de fin :
Bien évidemment les conseils vus ici ne marchent pas à 100% sur tout le monde.
Si vous ne travaillez pas en amont sur vous-même et sur votre volonté, le moindre coup de vent pourrait vous balayer.
Je tiens également à préciser que ce mode d’emploi n’est pas à tenir toute une vie mais uniquement les dernières semaines d’une sèche.
Une vie où on ne mangerait que des aliments sans saveur ne vaudrait pas le coup d’être vécue, vous ne pensez pas ?
Je vous vois déjà acquiescer 😉
Allez-y quand même mollo après la sèche, histoire d’éviter l’effet yo-yo.
Bien...
Je vous ai préparé un deuxième article, dans lequel vous allez découvrir le protocole que j’utilise pour perdre de la graisse facilement et efficacement…
Sans avoir l’impression de suivre un régime…
Et sans regagner tous les kilos perdus après l’arrêt du régime…
Ça paraît peut-être surprenant, mais c’est possible 😉
Le truc, c’est que beaucoup de personnes se résignent en se disant qu’elles ne pourront jamais avoir le corps de leurs rêves, ou tout simplement avoir une silhouette mince.
Et c’est vrai qu’on a déjà essayé tellement de régimes difficiles à suivre… Et à l’issue desquels les résultats n’étaient pas vraiment au rendez-vous…
Et surtout à l’issue desquels on regagnait rapidement les kilos qu’on avait tant galéré à perdre…
Alors on se dit qu’on est bizarre, ou que nos gênes ne nous permettent pas d’avoir un corps mince et en forme. Et qu’à cause de notre métabolisme ou de nos habitudes alimentaires on n’y arrivera jamais…
Sauf que tout ça, ce ne sont que des croyances limitantes. Des croyances qui font qu’on ne se donne même plus les moyens d’avancer vers nos objectifs.
Et comme beaucoup de femmes, j’ai failli tout abandonner moi aussi…
J’avais testé tout un tas de régimes. Certains régimes très populaires, d’autres un peu moins connus.
Des fois ça fonctionnait.
Des fois pas du tout.
Le gros soucis, c’est que ces régimes étaient difficiles à suivre.
Et surtout qu’ils ne me permettaient pas d’obtenir des résultats durables (le fameux effet yoyo)…
Depuis le temps, j’ai pu mettre au point une façon de faire qui donne des résultats, et par-dessus tout qui ne vous demande pas de vivre un calvaire au quotidien…
Et tout ça, j’en parle en détail dans cet article :
=> L’alimentation intelligente pour maigrir facilement et efficacement
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