Ménopause et prise de poids : qu’en est-il RÉELLEMENT ? (Révélation !)
Ménopause et prise de poids sont-elles toujours liées ?
Est-on condamnée à prendre du poids une fois la ménopause passée ?
Demandez à n’importe quelle femme ce que la ménopause lui évoque.
Elle vous répondra : la ménopause rime avec une prise de poids.
Bien sûr, il y a également les bouffées de chaleur, les insomnies, parfois, la déprime à cause des chamboulements hormonaux et j’en passe…
Mais ce que la majorité des femmes retiennent, c’est la prise de poids.
Et pourquoi cela ?
Déjà puisque ça restera une fois la période de ménopause passée.
Mais aussi parce que nous les femmes, nous souhaitons nous sentir sexy et bien dans notre corps, et ceci peu importe notre âge.
Parenthèse fermée, revenons à la ménopause et à la prise de poids.
Ces deux phénomènes sont-ils vraiment corrélés ?
A priori, tout semble l’indiquer, plusieurs études statistiques prouvent que les femmes ont tendance à prendre du poids à l’avènement de la ménopause.
Dans ce cas, comment faire pour éviter l’inéluctable ?
Nous allons balayer ensemble toutes ces interrogations et vous verrez que ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air.
Il faut savoir démêler le vrai du faux et ceci même en ayant des conclusions expérimentales.
Pour commencer, revenons à la définition scientifique de la ménopause :
Qu’est-ce que la ménopause ?
La définition donnée par l’organisation mondiale de la santé en 1996 est la suivante :
La ménopause se définit comme un arrêt permanent des menstruations résultant d’une perte de l’activité folliculaire ovarienne.
La ménopause se manifeste à travers plusieurs symptômes, qu’ils soient physiques et/ou psychiques.
La conséquence la plus importante (et qui nous intéresse dans le cadre de la perte ou prise de poids) est la carence œstrogénique.
Notez que cette carence est la responsable de plusieurs symptômes visibles comme les troubles du sommeil, les sueurs nocturnes ou non visibles comme l’ostéoporose.
Si on pousse le raisonnement un peu plus loin, je pourrais extrapoler en disant que la prise de poids post-ménopause est forcément liée à cette baisse d’œstrogène.
Ce qui est légitime comme hypothèse.
Afin d’infirmer ou de confirmer l’hypothèse, nous allons devoir nous pencher sur l’œstrogène et ses diverses interactions dans le corps humain.
Tout d’abord, l’œstrogène est une hormone stéroïdienne sexuelle femelle.
Elle est produite par les ovaires majoritairement et par le tissu adipeux, les glandes surrénales et le foie en plus petite quantité.
L’œstrogène ainsi que la progestérone ont des rôles particuliers dans le cycle menstruel mais dont nous ne parlerons pas dans cet article.
Nous allons plutôt nous focaliser sur tout ce qui est en lien avec la prise ou perte de poids.
L’un des effets des œstrogènes est d’augmenter le nombre de récepteurs alpha-adrénergique dans la partie basse du corps féminin.
Ces récepteurs ralentissent la libération des graisses.
C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles de nombreuses femmes ont une répartition graisseuse en forme de poire (plus de graisses au niveau du bassin et des cuisses et fessiers).
Les œstrogènes vont aussi faciliter le stockage des graisses vers les régions sous-cutanés (graisse située juste sous la peau des bras ou des jambes).
Ceci serait donc une des raisons pour lesquelles les femmes ménopausées, ayant perdus l’influence des œstrogènes, vont voir leur répartition graisseuse s’axer davantage dans la zone abdominale.
Pourtant, d’autres études montrent que des niveaux plus élevés d’œstrogènes entraînent une augmentation de l’activité des alpha-récepteurs.
Ce qui voudrait dire qu’en s’entraînant avec des niveaux plus bas d’œstrogènes, la perte de graisse devrait être plus rapide, notamment dans le bas du corps.
A ce stade, vous êtes d’accord pour dire que c’est clairement en contradiction avec les études statistiques qui corrèlent la prise de poids avec la ménopause.
Nous avons d’un côté les études scientifiques expérimentales qui prouvent que la perte de poids est plus simple après la ménopause tandis que les études statistiques montrent un phénomène contraire.
Mais est-ce vraiment contradictoire ? Ces deux études ne peuvent-elles pas coexister ?
Nous allons voir ça sous peu, pour cela nous allons encore revenir aux œstrogènes…
Quels sont les effets des œstrogènes ?
Présenté comme tel, tout porte à croire que l’œstrogène n’est pas un allié en ce qui concerne la perte de poids ou la limitation de prise de poids, pourtant :
Les œstrogènes semblent avoir un effet anabolique (aide à construire du muscle).
Cet effet pouvant être lié à son augmentation de la sensibilité à l’insuline (les œstrogènes augmentent la sensibilité de l’organisme à l’insuline, ce qui favorise la perte de graisse).
De plus, les œstrogènes ont un effet anti-cortisol (hormone du stress), un autre mécanisme par lequel ils éviteraient le stockage des graisses dans la région abdominale.
Et ça ne s’arrête pas là :
Les œstrogènes affectent la thyroïde en diminuant sa capacité à produire des hormones thyroïdiennes.
C’est d’ailleurs pour cette raison que les femmes ont une thyroïde plus large que les hommes : leurs niveaux d’œstrogènes plus élevés a un effet anti-thyroïde.
En quoi cela est-il gênant ?
Par le fait que les hormones thyroïdiennes T3 et T4 sont responsables de la régulation du métabolisme.
Nous sommes confrontés donc à la dualité des œstrogènes, à ses effets qui se contre-balancent.
Mais la question que je me pose est : lequel des effets a l’ascendant sur l’autre ?
Concernant cette question, je n’ai pas pu trouver d’études ou d’articles scientifiques qui traite la question en détail.
Ceci dit, cela nous importe peu car nous, lors de la ménopause, nous sommes plus confrontées à une situation de carence d’œstrogènes :
Il est donc théoriquement plus simple de perdre du poids.
Pour compléter la théorie, je viens vous ajouter une étude statistique cette fois-ci faite dans les règles de l’art et qui prouvent qu’il est plus facile de perdre du poids en post-ménopause qu’avant (l’étude a été réalisée sur deux groupes de femmes : pré et post ménopause).
Maintenant, revenons au premier point où je vous ai exposé deux études contradictoires – une statistiques et une expérimentale.
En réalité, elles ne sont pas contradictoires.
La seule conclusion qu’on peut faire de l’étude statistique est la suivante :
Lorsque la ménopause arrive, le changement physiologique des femmes (répartition de la graisse au niveau du ventre) peut réduire leurs motivations sportives et les pousser à un comportement sédentaire.
Ainsi, si statistiquement les femmes prennent plus de poids suite à la ménopause, ce n’est pas dû aux changements hormonaux, mais aux habitudes.
Avec l’âge, on fait moins d’efforts sportifs, et on a plus tendance à se laisser aller sur la nourriture.
Pourtant, la ménopause permet techniquement de perdre de la graisse plus facilement.
Enfin, je vais profiter du fait d’avoir rétabli la vérité sur la ménopause pour traiter un sujet très controversé : il s’agit de l’hormonothérapie.
Plusieurs femmes ont recours à l’hormonothérapie pour contrer ou limiter la prise de poids et d’autres symptômes.
Pour rappel, l’hormonothérapie, également connue sous le nom de « traitement hormonal substitutif » (THS) ou d’« hormonothérapie substitutive », se rapporte à l’emploi thérapeutique de l’œstrogène et de la progestérone pour compenser les taux décroissants de ces hormones au cours de la ménopause.
En ce qui concerne les symptômes de la ménopause, je n’ai absolument pas mon mot à dire, en revanche pour la perte de poids, nous allons pouvoir en débattre.
Nous avons vu que la perte de poids est plus facile en présence de moins d’œstrogènes, il est donc contre-productif de prendre un THS pour faciliter la perte de poids.
Les hormones thyroïdiennes et les catécholamines surrénales (adrénaline / épinéphrine et noradrénaline / norépinéphrine) sont plus importantes dans la hiérarchie de la combustion des graisses que les œstrogènes et la progestérone et nous avons déjà vu ce qui précède ces hormones thyroïdiennes.
C’est une autre raison pour laquelle le remplacement de l’hormone n’est pas une recette efficace pour la perte de graisse et pourrait même contribuer à la prise de graisse chez certaines femmes.
Si vous souhaitez perdre du poids, vous devez revenir aux bases : le déficit calorique tout en équilibrant votre alimentation.
Certes cela sera plus compliqué à cause de la baisse du métabolisme mais si vous vous remettez à la musculation, vous pourrez toujours ré-augmenter votre capital musculaire et donc votre métabolisme sur le long terme.
Et vous devez gardez à l’esprit que la perte de poids sera plus rapide.
Si vous avez réussi à perdre du poids lors de votre jeunesse alors il n’y a aucune raison de ne pas réussir.
Et si vous n’avez pas réussi à avoir votre corps de rêve pendant votre jeunesse, il n’est toujours pas trop tard pour essayer, ça sera plus facile ?
Bien...
Je vous ai préparé un deuxième article, dans lequel vous allez découvrir le protocole que j’utilise pour perdre de la graisse facilement et efficacement…
Sans avoir l’impression de suivre un régime…
Et sans regagner tous les kilos perdus après l’arrêt du régime…
Ça paraît peut-être surprenant, mais c’est possible 😉
Le truc, c’est que beaucoup de personnes se résignent en se disant qu’elles ne pourront jamais avoir le corps de leurs rêves, ou tout simplement avoir une silhouette mince.
Et c’est vrai qu’on a déjà essayé tellement de régimes difficiles à suivre… Et à l’issue desquels les résultats n’étaient pas vraiment au rendez-vous…
Et surtout à l’issue desquels on regagnait rapidement les kilos qu’on avait tant galéré à perdre…
Alors on se dit qu’on est bizarre, ou que nos gênes ne nous permettent pas d’avoir un corps mince et en forme. Et qu’à cause de notre métabolisme ou de nos habitudes alimentaires on n’y arrivera jamais…
Sauf que tout ça, ce ne sont que des croyances limitantes. Des croyances qui font qu’on ne se donne même plus les moyens d’avancer vers nos objectifs.
Et comme beaucoup de femmes, j’ai failli tout abandonner moi aussi…
J’avais testé tout un tas de régimes. Certains régimes très populaires, d’autres un peu moins connus.
Des fois ça fonctionnait.
Des fois pas du tout.
Le gros soucis, c’est que ces régimes étaient difficiles à suivre.
Et surtout qu’ils ne me permettaient pas d’obtenir des résultats durables (le fameux effet yoyo)…
Depuis le temps, j’ai pu mettre au point une façon de faire qui donne des résultats, et par-dessus tout qui ne vous demande pas de vivre un calvaire au quotidien…
Et tout ça, j’en parle en détail dans cet article :
=> L’alimentation intelligente pour maigrir facilement et efficacement
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